TEXTE B

Entretien avec Hector Sonon, l’un des rares dessinateurs africains à pouvoir vivre de son travail.

Comment avez-vous débuté dans la profession ?
En 1987, j’étais dessinateur de presse. Mon journal était La Gazette du Golfe. J’étais encore élève au collège, donc je dessinais uniquement le soir.

C’est à cette même époque que vous avez commencé la bande dessinée ?

En parallèle, j’avais effectivement commencé la BD. Dès 1990, j’ai publié en autoédition mon premier album, Zinsou et Sagbo. Je l’ai tiré à 300 exemplaires. Cette histoire était un peu la mienne, puisqu’elle parlait de deux jumeaux, ce qui est mon cas. En 1999, j’ai illustré l’album de jeunesse Mais qu’est-ce qu’il a Dodo ? sur un texte de Georges Bada. En 2000, avec Florent Couao-Zotti, on a commencé à publier notre série sur l’esclavage, Les Couleurs de la mémoire, dans la revue Interfaces. Mais mon péché mignon, c’est la caricature.

 Pourquoi la caricature ?

Les caricaturistes ont joué un rôle important dans la transition démocratique. J’avais le sentiment que mes dessins avaient une influence. Ils apparaissaient à la une des journaux et ceux-ci se vendaient très bien. C’était très gratifiant. La liberté de la presse est née avec la caricature.

 Pour vous, cette période, c’était le début d’une belle carrière ?

Pas du tout ! Mon journal s’est arrêté en 1999, et je me suis retrouvé sans rien ! Il fallait trouver de quoi vivre. En même temps, j’ai pu développer certains projets qui me tenaient à cœur. Des albums comme La Statuette sacrée, Le Caméléon de Kodjo... Mais aussi des manuels scolaires pour l’école primaire. [ – X – ] la maison d’édition Ruisseaux d’Afrique me donne du travail régulièrement. Depuis 1993, je vis de mon art. [ – 13 – ] je ne publie pas, je fais des aquarelles, des cartes postales, des acryliques que je vends autour de moi. Je travaille avec plaisir. Mais il faut [ – 14 – ] beaucoup travailler et être polyvalent.

 Quels sont vos projets ?

Tout d’abord faire un recueil de caricatures. J’y pense de plus en plus. Avant, j’avais aussi l’intention de créer ma propre maison d’édition, mais c’est trop difficile. Et puis je voudrais retravailler avec des scénaristes. On en manque en Afrique, tout le monde le sait. On est plus ou moins au point sur les techniques graphiques. C’est l’écriture qui manque.

En vous basant sur le 1er paragraphe, indiquez dans la case de droite la lettre qui correspond à la réponse correcte.

7. En 1987, Hector Sonon était...

En vous basant sur le 2e paragraphe, répondez aux questions suivantes.

  1. Quelle expression signifie « en même temps » ?

En vous basant sur le 2e paragraphe, répondez aux questions suivantes.

9. Quelle expression signifie « en même temps » ?

En vous basant sur le 3e paragraphe, répondez aux questions suivantes.

  1. À qui ou à quoi se réfère « Ils » dans « Ils apparaissaient à la une des journaux » ?

En vous basant sur le 3e paragraphe, répondez aux questions suivantes.

11. À qui ou à quoi se réfère « ceux-ci » dans « ceux-ci se vendaient très bien » ?

En vous basant sur le 3e paragraphe, répondez aux questions suivantes.

12. Dans le 4e paragraphe, quelle expression correspond à « que je considérais importants » ?

Ajoutez les mots qui manquent dans le 4e paragraphe en les choisissant dans la liste proposée ci-dessous. attention : Il y a plus de mots que d’espaces et chaque mot ne peut être utilisé qu’une seule fois. Un exemple vous est donné.

[ – 13 – ] je ne publie pas, je fais des aquarelles, des cartes postales, des acryliques que je vends autour de moi. Je travaille avec plaisir. Mais il faut [ – 14 – ] beaucoup travailler et être polyvalent.

En vous basant sur le 5e paragraphe, répondez aux questions suivantes.

  1. À qui ou à quoi se réfère le mot « y » dans « J’y pense de plus en plus » ?

En vous basant sur le 5e paragraphe, répondez aux questions suivantes.

16. À qui ou à quoi se réfère « en » dans « On en manque... » ?

Submit