Parmi les quartiers centraux de Québec, le quartier Montcalm se distingue par la beauté de son cadre bâti. Considéré pendant longtemps comme une « banlieue » de la ville de Québec, Montcalm a d'abord été un lieu de villégiature pour la bourgeoisie. Dans la seconde moitié du XIXe siècle et surtout au XXe siècle, de nombreuses familles aisées ou de classe moyenne en font leur lieu de résidence. Les magnifiques villas côtoient ainsi les maisons en rangées, puis les tours d'habitation. D'hier à aujourd'hui, le caractère résidentiel du quartier Montcalm a été assuré, d'abord par un éloignement du centre urbain, puis par la présence d'une communauté ayant à coeur de réglementer la construction sur son territoire.
Dans le cadre de l'événement Le Printemps Montcalm (24 mars au 16 juin), la Société historique de Québec vous propose de découvrir le patrimoine bâti du quartier Montcalm en sept questions. Ce quiz précède la sortie, au début du mois de juin, d'un numéro spécial de la revue Québecensia sur l'histoire du quartier.
Dès le XVIIe siècle, le territoire actuel du quartier Montcalm est divisé en trois grands fiefs : le fief Saint-Jean, le fief Sainte-Marie et le fief Saint-Joseph. À qui ces trois fiefs sont-ils concédés?
Après le changement de régime, de nouveaux propriétaires d'origine britannique acquièrent des terrains dans ce qui deviendra le futur quartier Montcalm. Ainsi sont érigées les premières villas anglaises du quartier. Dans les années 1830, la construction de maisons de campagne et de villas s'accélère le long de la Grande Allée et sur le chemin Sainte-Foy. Pour quelles raisons assiste-t-on à une croissance dans la construction de ces résidences bourgeoises au XIXe siècle?
En 1841, au croisement du chemin Sainte-Foy et de l'avenue De Salaberry - limite ouest de la ville de Québec d'autrefois - est installé un poste de péage. Chaque passant à bord d'une voiture à cheval devait payer pour entrer et sortir de la ville. Pour éviter le poste à péage, quelques habitants décident de s'installer hors des limites de la ville, sur le territoire du quartier Montcalm. En 1875, près des rues de Candiac, Dumont, Saint-Laurent et Crémazie, on dénombre une quarantaine de petites maisons de faubourg d'un étage et demi. Comment ce petit noyau urbain se nommait-il ?
En 1874, entre les avenues Cartier, De Salaberry et De Bourlamaque, le promoteur immobilier Léonard-Irénée Boivin a le projet de lotir 300 terrains où seraient construites de coquettes maisons en rangée de trois étages avec un toit mansardé. Or, une condition bien explicite était imposée aux futurs acheteurs de ces somptueuses résidences. Ceux-ci n'avaient pas le droit de...
En 1908, en réaction au projet d'annexion du maire de Québec Georges Garneau, les résidents du quartier Montcalm décident de se regrouper pour former la municipalité de Ville-Montcalm (1908-1913). Aussitôt, ils se dotent aussi de services publics, comme un système d'aqueduc et d'égout municipal. Les autorités de Ville-Montcalm promulguent une réglementation pour encadrer la construction résidentielle. Selon cette réglementation, les résidences situées sur les artères principales devaient avoir une valeur d'au moins :
Dans la foulée de la célébration du tricentenaire de la ville de Québec en 1908, le gouvernement fédéral crée la Commission des champs de bataille nationaux et acquiert des Ursulines de vastes terrains afin de créer un parc commémorant la bataille des plaines d'Abraham de 1759. Au même moment, la Commission et les autorités de Ville-Montcalm concluent une entente qui influence le développement du quartier. Quel est l'objet de cette entente ?
Dans la première moitié du XXe siècle, le visage du quartier Montcalm se modifie sous la pression de l'urbanisation. Dans les années 1920, près de 10 000 personnes résident dans le quartier. De nouveaux types de construction sont en vogue. Les promoteurs immobiliers font la promotion des maisons en rangée séparées d'un mur coupe-feu. Puis, en 1925, l'entreprise Quebec Apartments Ltd annonce la construction d'une première tour d'habitation sur la Grande Allée. Comment cet édifice est-il nommé ?
Jeu-questionnaire rédigé par l'historienne Emmy Bois